Published: 1 janvier 0101
Résumé:
À la suite des tremblements de terre qui ont eu lieu en
Islande en juin 2000, le lac de Kleifarvatn se vide peu à
peu. Une géologue chargée de mesurer le niveau de
l'eau découvre sur le fond asséché un squelette
lesté par un émetteur radio portant des inscriptions
en caractères cyrilliques à demi effacés. La
police est envoyée sur les lieux, Erlendur et son
équipe se voient chargés de l'enquête, ce qui
les mène à s'intéresser aux disparitions non
élucidées ayant eu lieu au cours des années 60
en Islande. Les investigations s'orientent bientôt vers
les ambassades ou délégations des pays de l'ex-bloc
communiste. Les trois policiers sont amenés à
rencontrer d'anciens étudiants islandais qui avaient
obtenu des bourses de l'Allemagne de l'Est dans les années
50 et qui ont tous rapporté la douloureuse expérience
d'un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait
nécessaire de le surveiller constamment. Peu à peu,
Erlendur, Elinborg et Sigurdur Oli remontent la piste de
l'homme du lac dont ils finiront par découvrir le terrible
secret. On retrouve les personnages des livres
précédents. D'autres apparaissent, parmi lesquels
Sindri Snaer, le fils d'Erlendur. A. Indridason
réfléchit sur l'humanité et la cruauté du
destin. Il nous raconte aussi une magnifique histoire d'amour
contrarié, sans jamais sombrer dans le pathos.
L'écriture, tout en retenue, rend la tragédie
d'autant plus poignante. Arnaldur Indridason est né à
Reykjavik en 1961. Diplômé en histoire, il est
journaliste et critique de cinéma. Il est l'auteur de 6
romans noirs, dont plusieurs sont des best-sellers
internationaux. Il est l'auteur de La Cité des Jarres
(Métailié, 2005), Prix Cour noir et Prix Mystère
de la critique, de La Femme en vert (Métailié, 2006),
Prix des lectrices de Elle, ainsi que de La Voix
(Métailié, 2007), Grand Prix de Littérature
Policière et lauréat du Trophée 813.